TCet outil de dépistage aide les parents à vérifier le bien-être émotionnel et comportemental de leur enfant. Il s’adresse aux enfants âgés de 4 à 16 ans. Le test prend 5 minutes à compléter. Les questions sont basées sur le Pediatric Symptom Checklist (PSC-17), un outil validé utilisé internationalement. Il identifie les préoccupations potentielles liées à l’attention, aux émotions ou au comportement. Ce test est complètement anonyme et confidentiel.
Pourquoi dépister votre enfant ? L’identification précoce des préoccupations de santé mentale et comportementales aide les enfants à obtenir du soutien plus tôt. De nombreux problèmes de santé mentale infantile sont traitables, et l’intervention précoce conduit à de meilleurs résultats. En France, environ 10-20% des enfants présentent des troubles de santé mentale.
Ceci n’est pas un diagnostic – il s’agit uniquement d’un outil de dépistage. Conçu pour identifier les enfants qui peuvent nécessiter une évaluation plus approfondie. Discutez des résultats avec le médecin de votre enfant, l’infirmier(ère) scolaire ou le psychologue scolaire. Ce test est anonyme et confidentiel.
Les problèmes de santé mentale sont courants dans l’enfance :
Environ 1 enfant sur 6 âgé de 5 à 16 ans présente un problème probable de santé mentale. Beaucoup ne sont pas détectés et non traités. L’intervention précoce améliore considérablement les résultats. Les problèmes peuvent affecter l’école, les amitiés et la vie familiale. En France, les services de pédopsychiatrie et les CMP (Centres Médico-Psychologiques) offrent un soutien spécialisé.
Le PSC-17 identifie trois principaux domaines de préoccupation :
Problèmes d’intériorisation (Émotionnels) : Anxiété, inquiétude ou peur, tristesse ou dépression, retrait social, humeur basse ou malheur. Ces enfants gardent leurs difficultés à l’intérieur.
Problèmes d’extériorisation (Comportementaux) : Agression ou bagarres, difficulté à suivre les règles, comportement défiant ou oppositionnel, hyperactivité ou impulsivité. Ces enfants expriment leurs difficultés par le comportement.
Problèmes d’attention : Difficulté à se concentrer, facilement distrait(e), problème pour terminer les tâches, difficultés avec le travail scolaire. Peut indiquer un TDAH ou d’autres troubles attentionnels.
Troubles anxieux : Très courants chez les enfants français, incluant anxiété de séparation, phobie sociale, anxiété généralisée.
Dépression : Peut survenir même chez les jeunes enfants, souvent sous-diagnostiquée.
TDAH (Trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité) : Touche environ 3-5% des enfants en France.
Troubles des conduites : Comportements agressifs ou antisociaux persistants.
Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) : Nécessite un diagnostic précoce pour une intervention optimale.
Difficultés de régulation émotionnelle : Difficulté à gérer les émotions appropriément.
Pensez au comportement de votre enfant au cours des derniers mois. Considérez ce qui est typique pour votre enfant, pas seulement une mauvaise semaine. Évaluez à quelle fréquence chaque comportement se produit. Soyez honnête – cela aide à identifier si votre enfant a besoin de soutien. Complétez toutes les questions pour des résultats précis.
Pour quel enfant ? Si vous avez plusieurs enfants, complétez un dépistage séparé pour chaque enfant. Des enfants différents peuvent avoir des besoins différents.
Échelle d’évaluation :
Veuillez évaluer à quelle fréquence votre enfant présente chacun de ces comportements :
Score total : Additionnez tous les points (0-34 possible)
Scores des sous-échelles :
Interprétation :
Ce que cela signifie : Vos réponses suggèrent que votre enfant peut éprouver des difficultés émotionnelles, comportementales ou attentionnelles qui méritent une évaluation professionnelle.
Prochaines étapes :
À quoi s’attendre : Le médecin posera des questions détaillées sur votre enfant. Il peut vouloir parler avec votre enfant. Il pourrait demander des informations à l’école (via le médecin ou psychologue scolaire). Il peut orienter vers un pédiatre, un psychologue ou un pédopsychiatre. Une évaluation plus approfondie détermine les besoins spécifiques.
Important à savoir : L’intervention précoce aide à empêcher les problèmes de s’aggraver. De nombreux problèmes de santé mentale infantile sont hautement traitables. Votre enfant n’est pas « méchant » – il/elle peut être en difficulté avec quelque chose qui dépasse son contrôle. Du soutien est disponible en France via le système de santé publique.
Score élevé d’intériorisation (5+) : Suggère des difficultés émotionnelles comme l’anxiété ou la dépression.
Score élevé d’attention (5+) : Suggère un possible TDAH ou des difficultés attentionnelles.
Score élevé d’extériorisation (7+) : Suggère des difficultés comportementales.
Ce que cela signifie : Les symptômes de votre enfant ne suggèrent pas de préoccupations significatives de santé mentale pour le moment. Cependant, faites confiance à votre instinct parental.
Cherchez quand même de l’aide si :
Ressources en France : Le médecin scolaire, l’infirmier(ère) scolaire, le psychologue scolaire (RASED), la PMI pour les jeunes enfants, et le CMP sont tous des points de contact gratuits et accessibles.
Médecin de votre enfant (médecin généraliste ou pédiatre) : Premier point de contact pour les préoccupations de santé mentale. Peut orienter vers des services spécialisés. Peut prescrire des médicaments si nécessaire (rare chez les enfants). Coordination avec l’école et les services spécialisés.
École : Parlez à l’enseignant(e) de la classe ou au directeur/directrice. Demandez une évaluation si l’apprentissage est affecté. Services disponibles : psychologue scolaire (RASED – Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté), médecin scolaire, infirmier(ère) scolaire, conseiller d’orientation psychologue (COP). Plans d’accompagnement possibles : PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé), PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
CMP (Centre Médico-Psychologique) : Services spécialisés de santé mentale pour les moins de 18 ans. Gratuit via le système public. Équipe pluridisciplinaire : psychiatres, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens. Évaluation et traitement pour les problèmes modérés à sévères. Peut prendre plusieurs mois pour un premier rendez-vous (listes d’attente).
CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique) : Pour les difficultés d’apprentissage et psychologiques. Gratuit, orienté vers le soutien scolaire et psychologique.
Thérapies par la parole : Thérapie par le jeu (pour les jeunes enfants) – très utilisée en France, Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC) adaptée aux enfants, Thérapie familiale – implique toute la famille, Art-thérapie ou musicothérapie – disponible dans certains CMP.
Programmes de soutien parental : Stratégies parentales positives, gestion des comportements difficiles, amélioration de la relation parent-enfant. Disponibles via les CMP, PMI, associations (Programme Triple P, Barkley pour le TDAH). Groupes de guidance parentale dans les CMP.
Soutien scolaire : PAI (Projet d’Accueil Individualisé) pour raisons médicales, PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) pour troubles des apprentissages, PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) via la MDPH pour handicap, AESH (Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap), adaptation pédagogique en classe.
Médicaments : Utilisés avec prudence chez les enfants. Principalement pour le TDAH ou l’anxiété/dépression sévère. Toujours en complément de la thérapie. Prescrits par un pédopsychiatre, pas par le médecin généraliste (sauf renouvellement).
Enfance et Partage : 0 800 05 1234 – Soutien aux familles et protection de l’enfance
Fil Santé Jeunes : 0 800 235 236 – Information santé pour les jeunes (et parents)
SOS Parents : Services de soutien parental dans différentes régions
Phare Enfants-Parents : Prévention du mal-être des jeunes
Fédération Française des DYS : Pour les troubles des apprentissages
HyperSupers TDAH France : Pour le TDAH chez l’enfant
Soutien émotionnel : Écoutez sans jugement, validez ses sentiments, créez un espace sûr pour parler, passez régulièrement du temps de qualité ensemble, montrez un amour inconditionnel. L’écoute active est essentielle.
Routine et structure : Heures de coucher et de repas cohérentes, règles claires et raisonnables, horaire quotidien prévisible, temps d’écran limité (recommandations : pas avant 3 ans, max 1h/jour 3-6 ans, max 2h/jour 6-12 ans), activité physique régulière (au moins 1h par jour).
Discipline positive : Félicitez spécifiquement les bons comportements (« Bravo d’avoir rangé tes jouets! »), conséquences naturelles quand approprié, restez calme pendant les comportements difficiles, fixez des limites claires, soyez cohérent(e) dans l’application.
Communication : Discussions adaptées à l’âge, posez des questions ouvertes (« Comment était ta journée? »), remarquez les changements de comportement, prenez au sérieux leurs préoccupations, impliquez-les dans les solutions.
Quand chercher une aide urgente :
Contacts d’urgence :
« Est-ce juste une phase ? »
Certains comportements sont développementaux, mais s’ils persistent, causent de la détresse ou interfèrent avec la vie quotidienne, cherchez conseil. Les professionnels français peuvent faire la distinction entre variations normales du développement et troubles nécessitant une intervention.
« Mon enfant sera-t-il étiqueté ? »
Obtenir du soutien tôt aide à prévenir l’aggravation des problèmes. Un diagnostic (si nécessaire) ouvre les portes à une aide appropriée. En France, les diagnostics permettent l’accès aux aménagements scolaires (PAP, PPS) et aux aides de la MDPH si besoin.
« Suis-je un mauvais parent ? »
Les problèmes de santé mentale ne sont pas causés par une mauvaise parentalité. Ils résultent de facteurs complexes incluant la génétique, l’environnement et la biologie. Chercher de l’aide démontre que vous êtes un parent responsable et attentionné.
« Les médicaments vont-ils changer la personnalité de mon enfant ? »
Les médicaments (rarement utilisés chez les enfants) visent à aider votre enfant à être lui-même sans symptômes débilitants. En France, la prescription est encadrée et toujours accompagnée d’un suivi psychologique.
« Que faire si je ne peux pas me permettre une aide privée ? »
Les services publics sont gratuits en France (CMP, CMPP, services scolaires). Les associations offrent également du soutien. Ne laissez pas le coût vous empêcher de chercher de l’aide – le système de santé français offre un accès universel aux soins pédopsychiatriques.
« Dois-je informer l’école de mon enfant ? »
Oui – les écoles peuvent fournir un soutien et une compréhension précieux. Le partage d’informations (avec votre accord) permet une coordination entre la maison, l’école et les soins médicaux, optimisant le soutien à votre enfant.
Âges 4-7 ans : Régulation émotionnelle encore en développement. Peut exprimer la détresse par le comportement plutôt que par les mots. La thérapie par le jeu est souvent la plus efficace. Les stratégies parentales sont cruciales à cet âge. En France, la PMI et la maternelle jouent un rôle clé dans le dépistage précoce.
Âges 8-12 ans : Les relations avec les pairs deviennent importantes. La pression académique augmente, notamment avec l’entrée au collège. Peut s’engager dans la thérapie par la parole. Le soutien scolaire est essentiel. Le RASED peut intervenir en cas de difficultés d’apprentissage.
Âges 13-16 ans : Développement du cerveau adolescent. Défis de formation de l’identité. Peut résister à l’implication parentale. Veut de l’indépendance dans le traitement. Influence des pairs forte. Comportement à risque augmente. Les Maisons des Adolescents (MDA) sont des ressources importantes en France pour cet âge.
Des âges différents nécessitent des approches différentes – discutez-en avec les professionnels pour adapter le soutien aux besoins développementaux de votre enfant.
Ce dépistage est basé sur le Pediatric Symptom Checklist (PSC-17).
Référence : Gardner, W., Murphy, M., Childs, G., et al. (1999). The PSC-17: A brief pediatric symptom checklist with psychosocial problem subscales. A report from PROS and ASPN. Ambulatory Child Health, 5(3), 225-236.
Le PSC-17 est validé internationalement et utilisé dans les études françaises sur la santé mentale infantile.
Cet outil de dépistage en ligne n’est pas un instrument de diagnostic. Il fournit uniquement des conseils et ne peut remplacer une évaluation professionnelle par un prestataire de soins de santé qualifié.
Cet outil aide à identifier les enfants qui peuvent bénéficier d’une évaluation plus approfondie. Si votre enfant est en danger immédiat ou présente des symptômes sévères, contactez le médecin de votre enfant de toute urgence, appelez le 15 (SAMU) ou le 112, ou rendez-vous aux urgences pédiatriques.
Faites confiance à votre instinct parental. Vous connaissez votre enfant mieux que quiconque. Si quelque chose vous préoccupe, n’hésitez pas à consulter un professionnel, même si le score de dépistage est bas.
En France : Le dépistage précoce des troubles de santé mentale infantile est encouragé par les autorités de santé. Les services de PMI (Protection Maternelle et Infantile) pour les 0-6 ans, les médecins et psychologues scolaires, ainsi que les CMP offrent un réseau de dépistage et de prise en charge accessible à tous.
Les bilans de santé scolaires obligatoires (à 6 ans et 12 ans) incluent un volet de dépistage psychologique. N’hésitez pas à solliciter ces services publics gratuits.
Cet outil est à des fins d’information uniquement. Nous ne stockons pas d’informations personnelles (conforme au RGPD). Toutes les réponses sont anonymes et confidentielles.
Ressources nationales :
CMPP : Centre Médico-Psycho-Pédagogique (soutien scolaire et psychologique)
Santé Publique France : Information sur la santé mentale des enfants
MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées (aides et reconnaissance)
CMP : Centre Médico-Psychologique (soins gratuits)