La dépression post-partum (DPP) est différente du « baby blues ». Le baby blues est temporaire et disparaît en quelques jours, tandis que la dépression post-partum est plus grave et dure plus longtemps. Elle touche jusqu’à 1 nouvelle mère sur 7 en France. La DPP peut survenir à tout moment durant la première année après l’accouchement. Ce test s’adresse aux nouvelles mères qui ont récemment accouché. Il ne prend que 3 à 5 minutes pour le compléter. Les questions sont basées sur l’Échelle de Dépression Postnatale d’Édimbourg (EPDS), un outil validé internationalement et largement utilisé en France par les sages-femmes et les professionnels de santé.
Ceci n’est pas un diagnostic – il s’agit uniquement d’un outil de dépistage. La dépression post-partum est traitable. Discutez des résultats avec votre professionnel de santé (sage-femme, médecin généraliste, PMI). Si vous avez des pensées de vous faire du mal ou de faire du mal à votre bébé, cherchez une aide immédiate. Ce test est anonyme et confidentiel.
Répondez en fonction des 7 derniers jours. Pensez à comment vous vous êtes sentie récemment, pas seulement aujourd’hui. Choisissez la réponse qui se rapproche le plus de ce que vous avez ressenti. Soyez honnête – il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Toutes les questions doivent être répondues pour un résultat précis.
Important : Ce dépistage peut être utilisé pendant la grossesse et jusqu’à un an après l’accouchement.
J’ai pu rire et voir le bon côté des choses :
J’ai pris plaisir à me projeter dans l’avenir :
Je me suis reprochée, sans raison, d’être responsable quand les choses allaient mal :
J’ai été anxieuse ou inquiète sans bonne raison :
Je me suis sentie effrayée ou paniquée sans vraiment de raison :
Les choses m’ont submergée :
J’ai été si malheureuse que j’ai eu du mal à dormir :
Je me suis sentie triste ou malheureuse :
J’ai été si malheureuse que j’ai pleuré :
Il m’est arrivé de penser à me faire du mal :
Si vous avez répondu autre chose que “Jamais” à cette question, veuillez parler immédiatement à un professionnel de santé ou contacter les services d’urgence.
Chaque réponse se voit attribuer un score de 0 à 3 points. Le score total varie de 0 à 30.
Interprétation des scores :
Important : Toute réponse à la question 10 (pensées d’auto-agression) autre que “Jamais” nécessite une attention professionnelle immédiate, quel que soit le score total.
Ce que cela signifie : Vos réponses suggèrent que vous ne souffrez probablement pas de dépression post-partum. Cependant, il est normal de ressentir des émotions difficiles après avoir eu un bébé.
Rappelez-vous :
Soutenez-vous : Reposez-vous quand bébé dort, demandez de l’aide à votre famille et vos amis, connectez-vous avec d’autres nouveaux parents, soyez bienveillante envers vous-même – l’ajustement prend du temps.
Ce que cela signifie : Vos réponses suggèrent que vous pourriez souffrir de dépression post-partum. C’est une condition courante et traitable – vous n’êtes pas seule.
Prochaines étapes :
Sachez que : La dépression post-partum n’est pas de votre faute. Cela ne signifie pas que vous êtes une mauvaise mère. Le traitement est efficace et disponible en France. De nombreuses mères vivent cela.
Ce que cela signifie : Vos réponses suggèrent fortement une dépression post-partum. C’est une condition sérieuse mais traitable qui nécessite un soutien professionnel.
Agissez maintenant :
Si vous êtes en crise :
La dépression post-partum (aussi appelée dépression postnatale) est un type de dépression que de nombreux parents vivent après avoir eu un bébé. Contrairement au « baby blues » qui dure généralement quelques jours à deux semaines, la dépression post-partum :
En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande le dépistage systématique de la dépression post-partum.
Tristesse persistante ou humeur dépressive, perte d’intérêt pour les activités, difficulté à créer un lien avec le bébé, retrait de la famille et des amis, sentiments accablants d’inadéquation, inquiétude excessive à propos du bébé, manque d’énergie ou de motivation, changements d’appétit ou de sommeil (au-delà de la perturbation normale du nouveau-né), difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, pensées d’auto-agression (cherchez une aide immédiate).
Dépression ou anxiété antérieure, grossesse ou accouchement difficile, manque de soutien, stress financier, problèmes relationnels, antécédents de traumatisme ou d’abus, antécédents familiaux de dépression, isolement social.
La dépression post-partum (aussi appelée dépression postnatale) est un type de dépression que de nombreux parents vivent après avoir eu un bébé. Contrairement au « baby blues » qui dure généralement quelques jours à deux semaines, la dépression post-partum :
En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande le dépistage systématique de la dépression post-partum.
Tristesse persistante ou humeur dépressive, perte d’intérêt pour les activités, difficulté à créer un lien avec le bébé, retrait de la famille et des amis, sentiments accablants d’inadéquation, inquiétude excessive à propos du bébé, manque d’énergie ou de motivation, changements d’appétit ou de sommeil (au-delà de la perturbation normale du nouveau-né), difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, pensées d’auto-agression (cherchez une aide immédiate).
Dépression ou anxiété antérieure, grossesse ou accouchement difficile, manque de soutien, stress financier, problèmes relationnels, antécédents de traumatisme ou d’abus, antécédents familiaux de dépression, isolement social.
La dépression post-partum est hautement traitable. En France, le traitement comprend généralement :
Thérapies par la parole :
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Aide à identifier et modifier les pensées négatives. Accessible via les Centres Médico-Psychologiques (CMP) ou en libéral.
Thérapie interpersonnelle : Se concentre sur les relations et la communication.
Counseling : Soutien émotionnel et psychologique.
Thérapie de groupe : Avec d’autres nouvelles mères pour partager les expériences.
Médicaments :
Les antidépresseurs sont sûrs pendant l’allaitement (discutez avec votre médecin). Généralement combinés avec la thérapie. Les effets se font sentir après 2 à 4 semaines. En France, les ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine) sont couramment prescrits.
Services de soutien :
Soutien de la sage-femme libérale ou PMI, services de santé mentale périnatale, unités mère-bébé (pour les cas graves – disponibles dans certains hôpitaux français), groupes de soutien pour nouvelles mères.
Stratégies d’auto-soins :
Reposez-vous quand c’est possible, acceptez l’aide des autres, exercice doux (une fois autorisé par le médecin), alimentation saine, connexion avec d’autres parents, patience envers vous-même.
Votre médecin généraliste ou sage-femme : Premier point de contact pour la santé mentale postnatale. Peut prescrire des médicaments et orienter vers des spécialistes. Suivi postnatal obligatoire en France.
Protection Maternelle et Infantile (PMI) : Service gratuit de soutien aux familles avec jeunes enfants. Consultations gratuites avec sages-femmes, puéricultrices et psychologues. Présent dans chaque département français.
Services de santé mentale périnatale : Unités spécialisées dans certains hôpitaux (Paris, Lyon, Marseille, etc.). Consultations psychiatriques périnatales. Hospitalisations mère-bébé si nécessaire.
Associations et organisations nationales :
Maman Blues : Association française spécialisée dans la dépression périnatale, ligne d’écoute et groupes de parole
SOS Détresse Périnatale : Soutien téléphonique et en ligne
La Leche League France : Soutien à l’allaitement et à la maternité
UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) : Ressources pour les familles
Soutien en cas de crise :
Si une personne qui vous est chère souffre de dépression post-partum :
Ce que vous pouvez faire :
Écoutez sans jugement, encouragez-la à chercher une aide professionnelle, aidez avec les tâches pratiques (cuisine, ménage, garde d’enfants), donnez-lui du temps pour se reposer, rassurez-la qu’elle fait du bon travail en tant que parent, soyez patient – la récupération prend du temps, prenez ses sentiments au sérieux.
Ce qu’il ne faut pas dire :
« Il suffit de te ressaisir », « Tu devrais être heureuse – tu as un bébé », « D’autres personnes ont pire », « Tu es trop dramatique ». Ces phrases minimisent la douleur réelle et peuvent aggraver la situation.
Prenez soin de vous aussi :
Soutenir quelqu’un souffrant de dépression peut être difficile. Assurez-vous d’avoir également du soutien et prenez des pauses quand nécessaire. En France, les associations comme Maman Blues offrent aussi du soutien aux proches.
Le rôle du co-parent :
En France, le congé paternité a été étendu à 28 jours, permettant un meilleur soutien. La participation active du partenaire dans les soins du bébé et les tâches ménagères est essentielle pour la récupération de la mère.
Ce dépistage est basé sur l’Échelle de Dépression Postnatale d’Édimbourg (EPDS).
Référence : Cox, J.L., Holden, J.M., et Sagovsky, R. (1987). Detection of postnatal depression: Development of the 10-item Edinburgh Postnatal Depression Scale. The British Journal of Psychiatry, 150(6), 782-786.
L’EPDS est validée en français et largement utilisée dans le système de santé français, notamment dans les PMI et les maternités.
Cet outil de dépistage en ligne n’est pas un instrument de diagnostic. Il fournit uniquement des conseils et ne peut remplacer une évaluation médicale professionnelle.
Si vous avez des pensées d’auto-agression ou de faire du mal à votre bébé, cherchez une aide immédiate en appelant :
La dépression post-partum est traitable. En France, le suivi postnatal est organisé de manière systématique avec des consultations obligatoires qui permettent le dépistage précoce. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande le dépistage de la dépression postnatale lors des consultations de suivi.
Cet outil est à des fins d’information uniquement. Nous ne stockons pas d’informations de santé personnelles (conforme au RGPD). Toutes les réponses sont anonymes et confidentielles.
Rappelez-vous : La dépression post-partum n’est pas un signe de faiblesse. C’est une condition médicale qui peut toucher n’importe quelle mère. Avec le bon soutien et traitement, la guérison est possible. Les services de PMI en France offrent un soutien gratuit et accessible à toutes les familles.